Vitrolles en Luberon est un charmant petit village qui déborde de caractère. Ce petit village cerné par des collines de chênes et de pins est un véritable éden pour les amoureux de la nature et de la tranquillité.
En se promenant dans ses rues étroites et sinueuses, on découvre un patrimoine riche et bien préservé, à l'image de son église Saint-Symphorien, datant du 12e siècle.
Vitrolles en Luberon est également un point de départ idéal pour de nombreuses randonnées dans la campagne environnante, offrant des vues panoramiques sur le massif du Luberon.
C'est un endroit où le temps semble s'être arrêté, invitant ses visiteurs à savourer chaque instant de leur séjour.
Histoire de la commune
Le pittoresque village de Vitrolles en Luberon dévoile une histoire riche et complexe. Son nom tire son origine du latin « vitrolea », signifiant verrerie. Cependant, la présence de restes de tegulæ au pied du Castellas laisse présager l'existence d'une villa romaine à cet emplacement.
Au 12ème siècle, Vitrolles dépendait du comté de Forcalquier, avant de tomber sous l'influence de Guillaume de Sabran et ultérieurement du comte de Provence Raimond Bérenger IV.
Vitrolles, alors partie de la Viguerie d'Apt, fut déserté entre le 14ème et la fin du 15ème siècle, vraisemblablement à cause de la peste et du passage des troupes de Raymond de Turenne.
En revanche, l'époque moderne a vu le village revivre grâce à l'acte d'habitation de 1504 qui a attiré de nouvelles familles. Le village actuel, ainsi que l'église Saint-Siméon, qui fait office de ferme à nos jours, ont été construits par ces nouveaux habitants.
Le Château des Ferrayes, ancienne bastide des Ferrayes, est un autre témoin du passé qui continue de marquer le paysage de la commune. En 1753, ce fief a été vendu à Jean d'Ailhaud, dernier seigneur de Vitrolles.
Aujourd'hui, Vitrolles est un membre actif du Parc Naturel Régional du Luberon, apportant un dynamisme économique et touristique significatif à la commune.
Monuments historiques
Château du Grand Pré
Construit peu avant 1678, ce magnifique château est l'œuvre de Françoise de Cambis, veuve d'Honoré de Brancas Forcalquier.
En 1573, le château fut acquis par le distingué médecin-chirurgien Jean-Gaspard d'Ailhaud, célèbre pour avoir découvert une poudre purgative miracle qui lui a valu une renommée considérable et une position de conseiller auprès du roi.
L'ensemble du domaine est remarquablement vaste, comprenant un corps de logis, une chapelle, des bâtiments dédiés à l'exploitation agricole et une usine, tous deux édifiés par le fils et le petit-fils de Jean d'Ailhaud.
Le domaine comprend également un deuxième corps de bâtiment, aujourd'hui en ruines, un colombier et un jardin. Les entrées principales et sud du domaine sont marquées par deux piliers datant des 17e et 18e siècles.
Malheureusement, le château est privé et n'est pas ouvert à la visite.
Moulin à huile
Situé à l'étage de soubassement de l'actuelle mairie du village, ce moulin se distingue par son architecture unique. Son bâtiment de forme triangulaire est le fruit de la destruction partielle de trois maisons, comme le montre le cadastre de 1838.
Malgré cela, le moulin a su préserver son équipement d'origine, composé d'une meule à traction animale et d'un pressoir double, daté de 1898 comme en témoigne l'inscription peinte sur ses montants.
Ce moulin à huile n'est pas seulement un vestige du passé, mais un symbole vivant du riche patrimoine historique et culturel du Luberon.
Un village aux monuments chrétiens
Eglise paroissiale Saint-Etienne
L'église paroissiale Saint-Étienne se dresse fièrement, témoignant de l'héritage roman profondément ancré de la région. Mentionnée pour la première fois en 1274, elle arbore une structure composée d'une nef à deux travées et d'une abside rectangulaire, voûtée en berceau plein-cintre, signature typique de l'architecture romane.
Cependant, malgré sa stature impressionnante, cette église n'a pas toujours été aussi majestueuse. En effet, elle fut abandonnée au XVe siècle et tomba en ruine en 1620 avant d'être restaurée avant 1632. On lui ajouta une chapelle latérale en 1661, qui constitue aujourd'hui la 1ère travée de la nef.
En 1683, un projet ambitieux de rénovation voit le jour, mené par les maçons Jean Brunet, Barthélemy, Étienne Ricard et André Eyriès. Ils détruisirent partiellement la nef primitive pour la remplacer par la nef actuelle, dotée d'un chœur et d'une sacristie.
Aujourd'hui, le clocher-mur de l'église Saint-Étienne, d'origine romane, est un joyau du patrimoine de Vitrolles en Luberon, une fenêtre sur le passé à ne pas manquer.
Eglise paroissiale Saint-Etienne
Oratoire Sainte-Philomène
Niché dans la luxuriante végétation du lieu-dit le Chemin Neuf, l'oratoire Sainte-Philomène du pittoresque village de Vitrolles en Luberon séduit par son charme discret et historique.
Situé à l'entrée sud du majestueux château du Grand Pré, ce monument religieux, datant du XVIIIe siècle, est un sublime vestige de l'architecture provençale de l'époque. Construit en molasse et en pierre de taille, l'oratoire est constitué d'un socle cubique soutenant une niche, encadrée de pilastres élégants. Son toit en bâtière, couronné d'une croix, ajoute une touche spirituelle authentique à ce lieu de dévotion caché.
L'oratoire Sainte-Philomène est une petite merveille du patrimoine local à découvrir lors d'une promenade dans le village, un trésor charmant enveloppé de verdure.
Le Calvaire Saint-Siméon
Situé à l'entrée principale du majestueux château du Grand Pré sur la route de Céreste, le Calvaire Saint-Siméon du village de Vitrolles en Luberon est une emblématique marque du patrimoine historique de la région.
Il s'agit probablement d'une croix de mission érigée au XIXe siècle, symbole tangible de l'ancrage culturel et spirituel du village. Son aspect singulier apporte une dimension mystique à l'architecture environnante, ajoutant ainsi une note d'intérêt supplémentaire à la visite de ce petit bijou niché dans les collines du Luberon.
Le Calvaire Saint-Siméon constitue une halte incontournable pour les visiteurs en quête d'histoire et de spiritualité, une échappée belle dans le temps au cœur du pittoresque village de Vitrolles.
Mairie de Vitrolles
Le cinéma s'invite à Vitrolles en Luberon
Vitrolles en Luberon est un véritable joyau du cinéma français.
En 1959, le village a servi de décor au film “Les loups dans la bergerie”, dirigé par Hervé Bromberger et mettant en scène les acteurs Pierre Mondy et Françoise Dorléac.
30 ans plus tard, Vitrolles en Luberon a de nouveau attiré l'attention des cinéastes avec le tournage des films “La gloire de mon père” et “Le château de ma mère” en 1990, réalisés par Yves Robert et inspirés des œuvres de Marcel Pagnol. Ces films ont également été tournés dans le village voisin de Grambois.
Ces productions cinématographiques témoignent de la richesse et du charme du Luberon, et plus particulièrement du village de Vitrolles, qui reste gravé dans la mémoire cinéphile.
Un village provençal propice à de nombreuses randonnées
Vitrolles-en-Luberon offre un cadre authentique aux amoureux de la nature et de la marche.
Les passionnés du Grand Luberon y trouveront un point de départ idéal pour leurs randonnées pédestres. A travers les sentiers balisés serpentant entre collines, vallées et forêts, chaque pas vous rapproche d'une découverte mémorable du patrimoine naturel et culturel du Luberon.
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Photos de Village de Vitrolles en Luberon
