Un volatile qui aime la fraicheur des cours d'eau
Il s'agit de la bergeronnette des ruisseaux, Motacilla cinerea de son vrai nom. Ce petit passereau de la famille des Moticillidae niche en effet au bord des cours d'eau, le plus souvent à proximité des maisons ou des ponts sous lesquels on peut parfois apercevoir un nid en forme de tasse blotti dans une anfractuosité.
Mais c'est le plus souvent tout au bord des cours d'eau, entre deux rochers ou à l'abri sous les racines, que la bergeronnette des ruisseaux établit son domicile, aussi bien en milieu boisé qu'en milieu ouvert.
Une bergeronnette bien particulière, à ne pas confondre avec une autre
Parfois confondue avec la bergeronnette printanière dont elle se distingue par une queue plus allongée et par la gorge noire des mâles au début du printemps, cette variété est la seule à posséder des pattes rosées.
Sa finesse, son ventre jaune et son dos argenté lui confèrent une grande élégance.
Dès la fin mars, les 4 à 6 œufs de couleur rouille tachetés de brun pondus par la femelle sont couvés 12 à 14 jours puis les petits sont nourris pendant une durée similaire avec une participation très active du mâle. Une seconde couvée est fréquente en tout début d'été.
Se nourrissant principalement d'insectes tels que des libellules ou des éphémères, la bergeronnette des ruisseaux se régale aussi des petits mollusques et crustacés picorés au bord des cours d'eau.
Si les populations du nord de la France sont parfois migratrices, celles du Luberon ont une existence sédentaire.