Palmipède noir ou anthracite, souvent confondu avec la poule d'eau, la foulque s'en distingue par ses pattes verdâtres aux longs doigts palmés, son bec blanc, son écusson frontal également blanc et ses yeux rouges.
Les foulques sont des migrateurs partiels et grégaires sur les étendues d'eau en hiver.
Les zones humides anthropisées constituent leur principale niche écologique et elles apprécient particulièrement les roselières pour nicher. Le chant de la foulque, qui ressemble à un bref éternuement, s'entend généralement la nuit et pendant ses vols de printemps. Si elle n'est pas chassée, la foulque peut facilement se familiariser avec l'homme et se laissera alors nourrir et observer sans être effarouchée.
Dans le Luberon, c'est sur des plans d'eau aménagés que la foulque peut se rencontrer facilement. Pour leur hivernation, les foulques se rassemblent en nombre parfois considérable sur ces étendues d'eau. Entre autres, c'est par exemple à Apt, sur le plan d'eau de La Riaille, à Cabrières d'Aigues, sur l'étang de La Bonde ou à Cadenet, sur le plan d'eau du Val de Durance que l'on peut les observer.
Pour les individus sédentaires de l'espèce qui restent annuellement dans le Luberon, les nichées (de 7 à 12 œufs) éclosent d'avril à juillet, et les poussins sont reconnaissables par leur couleur noire et leur tête ébouriffée rouge orangé.