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Elzéar de Sabran naît en 1285 au château de Roubians, près de Cabrières-d'Aigues. Issu d'une célèbre famille de Provence, il reçoit très jeune la charge des terres et des seigneuries à la mort de son père. Elzéar partage son enfance entre Ansouis et la cour de Naples.
Une foi profonde
L'éducation du jeune Elzéar est confiée à un de ses oncles, l'Abbé de Saint-Victor, et il manifeste très vite une foi profonde.
A treize ans Elzéar épouse Delphine de Puyrnichel de Signes, sur les ordre de Charles II d'Anjou. Ils s'imposent tous les deux de vivre un mariage virginal, hors l'acte de chair.
Comte d'Ariano par le legs de son père, il se rend à la cour de Naples où il reçoit une éducation militaire par Robert d'Anjou. Son épouse devient par ailleurs la confidente de la reine Sancia. Durant le conflit opposant les Guelfes et les Gibelins, Elzéar de Sabran mène le combat au côté des premiers nommés, en tentant d'empêcher le couronnement d'Henri VII du Saint-Empire Romain Germanique à Rome.
Lorsque le roi de Naples s'absente en France ou en papauté, il régente le royaume. Elzéar de Sabran est également présent pour instruire le futur Charles de Calabre. C'est d'ailleurs pour celui-ci qu'il se rend à Paris en 1323 afin de mener les négociations de son mariage avec Marie de Valois.
Une réputation de Sainteté
Elzéar et Delphine décidant de vivre leur mariage hors l'acte de chair et de consacrer leur temps aux bonnes œuvres, il va s'étendre à travers le pays leur réputation de sainteté.
Elzéar meurt le 27 septembre et son corps est inhumé au couvent des Cordeliers de la ville d'Apt. Il est canonisé par Urbain V, le 13 août 1369.
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