Son époux le comte Elzéar meurt le 27 septembre 1325, alors qu'il mène des négociations à Paris dans le projet de mariage souhaité par Robert Ier pour sa fille Marie de Valois et le Prince de Calabre. La dépouille est rapportée à Apt où le corps est enseveli dans l'église des Cordeliers. Elzéar de Sabran est canonisé le 13 aout 1369 par le pape Urbain V.
La veuve continue à vivre jusqu'en 1340 à la cour de Naples où elle tient le rôle de confidente auprès de la reine Sancia. Elle revient en Provence en 1344, à Cabrières-d'Aigues, où elle fait vœu de pauvreté avant de s'installer un an plus tard à Apt. Atteinte d'hydropisie et totalement recluse, elle mène une existence de mendicité, dans le plus grand dénuement.
Durant l'épisode de la peste en 1348, Delphine de Sabran a une action admirable ce qui lui vaut une reconnaissance dans toute la région du Luberon. La sainte comtesse et dispensatrice de consolation se retire en 1355 à Roubians, près de Cabrières-d'Aigues, le pays natal de son mari, année durant laquelle elle meurt.
La ferveur populaire qu'elle suscite encore aujourd'hui se matérialise dans la fête des Saints, le premier dimanche de septembre, qui a lieu à Ansouis. Une messe est célébrée conjointement par Monseigneur l'Evêque du Vaucluse et le Père curé de la paroisse.
Elzéard de Sabran et sa femme ont toujours revendiqué des valeurs pieuses autour de la chasteté, de la pénitence et du dévouement envers ses vassaux. Il visite régulièrement les hôpitaux, soigne les malades et fait preuve de bonté envers les pauvres.
Sa canonisation est adoptée le 15 avril 1369 par son filleul, le pape Urbain V, dans la Basilique Saint-Pierre de Rome.
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