Jean Giono est né à Manosque le 30 mars 1895, et c'est aussi à Manosque que cet écrivain, puis scénariste décéda le 9 octobre 1970.
C'est dans sa ville natale, à Manosque dans le Luberon des Alpes de Haute Provence, qu'ont été rédigés la plupart des ouvrages de Jean Giono.
Le parcours d'un homme de lettres pacifiste
Né d'un cordonnier et d'une mère à la tête d'un atelier de repassage, Jean Giono est fils unique. Son enfance se déroule dans le Luberon, dans des conditions assez précaires. En effet, la santé de son père s'étant détériorée, il quitte les bancs de l'école à 16 ans et commence à travailler dans une banque pour la survie de sa famille.
Mais Jean Giono est avide de connaissance et il s'instruit par lui-même.
La Première Guerre Mondiale le trouble énormément. Les événements dont la perte de ses amis font de lui un pacifiste. Sa passion pour les œuvres de Virgile le conduit plus tard à rédiger ses propres textes, et la publication de ses premiers ouvrages sont empreintes d'un immense succès.
Plus tard il fait l'acquisition d'une maison à Manosque, dans l'est du Luberon : « Le Paraïs ». La banque qui l'emploie est fermée en 1929 et c'est à ce moment là qu'il décide de se concentrer sur la littérature. Cette même année, Jean Giono reçoit le Prix Américain Brentano. L'année suivante, c'est le Prix Northcliffe qui lui est décerné. En 1932, il reçoit le titre de Chevalier de la Légion d'Honneur. Tous ses livres édités par la suite connaissent un succès similaire.
Le pacifisme de Jean Giono conduit à son arrestation durant la Seconde Guerre Mondiale. Il est relâché et en profite pour écrire, fidèle à son style et à ses idées. Il ignore délibérément les règles imposées par le Comité national des écrivains.
« Qui me reprochera d'être sensible ? Peut-être celui qui en a profité ? » Ecrit-il dans La femme du boulanger.
Jean Giono s'enrichit grâce à ses écrits. Il est également persécuté par le régime de Vichy.
Les livres publiés de 1949 à 1951 aident Giono à remonter la pente et à regagner l'estime de ses lecteurs. Le Prix Prince-Pierre de Monaco qu'il obtient en 1953 est une autre preuve de son succès.
Une crise cardiaque aura raison de cet homme désormais enterré dans le Luberon, à proximité de sa maison.
Les œuvres du « Voyageur Immobile »
C'est ainsi que Jean Giono était surnommé : « le voyageur immobile ». Les traits de caractères qui ont orienté sa vie et son style ont indéniablement été l'humanité et le pacifisme.
« L'indulgence, mon ami, est une vertu de riche », « On ne peut rien dire en criant », ces simples phrases témoignent de sa sagesse. Durant les périodes difficiles de sa vie, ses textes ont traduit la révolte que les Guerres successives lui ont inspirée.
Ses livres ont d'abord été axées sur la nature. Ses premières publications avaient une tendance poétique. Plus tard, Jean Giono décide de parler de l'Homme.
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