Des plantes caractéristiques des milieux en friche, délaissées et pourtant ayant un véritable intérêt en matière de biodiversité.
Bien des plantes, aujourd'hui reléguées aux bords des chemins, ont eu leur heure de gloire et furent introduites pour des usages variés.
Que ce soit le laiteron consommé autrefois en salade, la mauve considérée comme une plante sacrée et un mets très recherché en Grèce et dans l'italie antique, mais aussi utilisée comme dentifrice... le chardon Marie dont on apprêtait les feuilles à la manière des épinards (après en avoir retiré les épines !), les jeunes pousses à la manière des asperges, les boutons floraux à la manière des artichauts et les graines torréfiées à la manière du café... Tous ont un passé de plante utile.
Le Laiteron à gauche et la mauve à droite
Le Chardon Marie
La cueillette des salades sauvages
Il existe de nombreuses plantes sauvages qui poussent autour de chez nous, et certaines d'entre elles peuvent être utilisées en cuisine. La cueillette de plantes sauvages est un excellent moyen d'en apprendre plus sur les plantes locales et leurs usages, et c'est aussi une activité amusante et relaxante. Alors que la cueillette de certaines plantes sauvages est facile, il faut faire attention à ne pas confondre les espèces indésirables avec celles qui ont une valeur gastronomique.
La récolte minutieuse des plantes sauvages est essentielle pour s'assurer qu'elles ne sont pas surexploitées. Des prélèvements de taille moyenne, avec des espèces identifiées et dans des zones non contaminées est essentielle !
La teneur élevée en vitamines/minéraux des aliments sauvages en fait des compléments parfaits au régime alimentaire de quiconque, mais en consommer trop peut causer des problèmes tels que des réactions allergiques ou de la constipation en raison d'erreurs de dosage.
Les règles du cueilleur
Suivez ces recommandations et devenez un expert en cueillette !
- Choisir judicieusement le lieu de cueillette : Pour une récolte abondante, je privilégie les espaces éloignés des routes et des zones piétonnes, en évitant les lieux susceptibles d'être pollués par les hydrocarbures (voies routières, secteurs industriels), les pesticides (champs, aires agricoles) ou les déjections d'animaux.
- Identifier avec certitude la plante : Je m'assure de reconnaître parfaitement la plante pour éviter tout risque (contamination par des champignons, présence de trous…).
- Cueillir avec soin : J'utilise des ciseaux pour couper les feuilles sans arracher la plante entière.
- Préserver la zone de cueillette : Je diversifie les prélèvements pour ne pas épuiser les ressources.
- Penser à la communauté : Je cueille uniquement ce dont j'ai besoin, en laissant suffisamment pour les autres cueilleurs, ainsi que pour la faune et la flore.
- Éviter le plastique : Je transporte les feuilles récoltées dans un panier en osier pour maintenir leur fraîcheur et j'envisage une consommation rapide.
- Nettoyer soigneusement la récolte : Je lave mes trouvailles avec de l'eau additionnée de vinaigre avant de les consommer.
Pour aller plus loin
5 bonnes raisons d'aimer la mauve : https://www.topsante.com/beaute-et-soins/beaute-au-naturel/les-ingredients-naturels/la-mauve-5-bonnes-raisons-de-l-aimer745-9736
Le Chardon Marie : https://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=chardon_marie_ps