La Résistance au Luberon
Dès 1940, la résistance s'est développée en France, essentiellement en "zone libre" malgré la répression du gouvernement de Vichy. Des hommes et des femmes d'origines multiples et issus de milieux différents, se rassemblent pour combattre un même ennemi. Parmi les hauts lieux de la résistance, le Luberon offrait une position idéale pour se réfugier et préparer les mouvements de la Résistance.
La majorité des villages ont participé à leur niveau. D'abord basée sur des initiatives des villageois, elle est finalement organisée, notamment à partir de l'arrivée de Jean Moulin. Des secteurs sont déterminés et des communes telles que Apt, Cavaillon, Manosque, Pertuis ou encore Forcalquier deviennent lieux de commandement importants.
Les actions
Différentes actions sont préparées pour faire face à la milice aux envahissements allemands mais aussi italiens qui occupent une partie de la région en 1943. Ces actions prennent différentes formes: La presse clandestine, les réseaux de renseignements, les sabotages notamment de lignes de train ou de ponts pour empêcher des cargaisons ennemies d'atteindre leur destination, et enfin la création de maquis.
Louis Martin-Bret, résistant emblématique de Manosque contribua à la construction de beaucoup d'entre eux dans les hauteurs du Luberon. Les alentours de Gordes ainsi que les environs du Castellet et de la Motte d'Aigues en comptèrent quelques uns. En effet l'inaccessibilité de ces terrains leur permettait de recevoir des parachutages et d'avoir des dépôts d'armes. Seul celui de la Tour d'Aigues sera saisi.
Le débarquement du 15 août 1944
D'importants mouvements ont été réalisés dans notre région, notamment la préparation du débarquement du 15 août 1944 en Provence. L'ensemble des maquis amplifient leur action, montent des embuscades et des sabotages. Des ponts de Manosque et Cavaillon seront sacrifiés et seul le pont de Mirabeau sera conservé au départ pour laisser passer les alliés. Les résistants du Luberon seront d'une grande aide pour les forces alliées en leur servant de guides et en participants au combats aux périls de nombreuses vies.
La mémoire de la Résistance
Aujourd'hui de nombreuses communes comptent un mémorial pour ces héros méconnus qui font la fierté de notre région. Par ailleurs, des randonnées appelées souvent "les chemins de la Liberté", passent par de nombreux lieux clés de la résistance et retracent l'histoire de ces maquis et de ces hommes. L'une d'entre elles a son point de départ à Lagarde d'Apt.
Les personnes qui ont consultés cette page ont aussi consulté les pages suivantes